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Rapport figure/fond impossible :

    Bien plus qu'une simple ambiguïté, l'impossibilité de rapport figure/fond est un dessin tout à fait plausible dans une représentation tridimensionnelle et c'est bien souvent un objet dont nous avons l'habitude de percevoir. Cependant en y apportant un peu plus d'attention, on se rend vite compte que les dessins sont des représentations d'objets impossibles. Ceci est dû au fait que nous sommes totalement incapable d'analyser le fond pour en tirer la figure du fond, ils se mélangent l'un à l'autre ! Il ne s'agit donc pas d'une double possibilité mais d'une impossibilité !

Ce temple grec vous rappelle vos cours d'histoire ? Et pourtant... Regardez un peu les pylônes qui le supportent, observez les de haut en bas, vous verrez que les pylônes de derrière constituent le fond des pylônes de l'avant et inversement.
Les mains : Au premier coup d’oeil ces mains ont l’air parfaitement normales mais regardez bien et vous verrez
que les doigts ne sont pas au bon endroit.

 

L'ambiguïté objective :

    L'ambiguïté objective, ne consiste pas en une faute d'interprétation et encore moins à une interprétation différée selon l'angle de vue. Elle n'est pas due à une représentation modifiée comme la perspective, où d'un point à un autre, selon le placement de la vue du spectateur, l'image peut être interprété différemment, mais ici, l'interprétation est plutôt influencée par la position de l'oeuvre mais surtout par les connaissances et l'expérience de la personne. En effet, dans les figures d'illusion à ambiguïté objective, une personne peut très bien interpréter l'image d'une façon et d'un moment à l'autre lui accorder une toute autre interprétation. Autre cas, deux personnes peuvent, au premier abord interpréter l'image de façon totalement différente. Ou encore, l'une peut ne pas réussir à interpréter de toutes les façons possibles l'image tandis que l'autre pourra le faire facilement.
Cette ambiguïté réside tout d'abord dans la création de l'oeuvre. En effet, c'est l'artiste qui, par déformation de son idée, porte à une double interprétation possible. Ensuite, le rôle du cerveau, notamment au niveau de l'aire d'association joue un très gros rôle. Selon les habitudes des personnes, elles interpréteront tout d'abord l'une ou l'autres des interprétations possibles. Enfin, les différences de facilité d'interprétations possibles sont dues à une facilité de raisonnement et une facilité à rechercher d’autres hypothèses. Il a été prouvé qu'une personne têtue ou trop sûre d'elle ne réussisse à interpréter que d'une manière l'image, notamment sans l'aide et le commentaire d'une autre personne.
Il est généralement possible de favoriser l'interprétation d'une certaine manière grâce à une observation guidée (sens de l'oeuvre, jeu de lumière, point de vue...).

Que voyez vous ? Certains répondront un canard, d'autre un lapin, les deux interprétations sont bonnes. Il y a cependant une plus forte probabilité de répondre un lapin étant donné la position de l'oeuvre.
Sur ce dessin il y a des visages qui rient et des visages qui pleurent. Pour que celui qui rit devienne celui qui pleure nous n'avons qu'à le retourner.

Autoréférence symbolique et graphique :

     L'autoréférence consiste à utiliser l'objet en y faisant référence de manière directe ou indirecte. Soit pour le nommer ou y faire allusion et donc faire un fondu entre sa représentation et sa référence (par exemple l'objet forme une lettre, la lettre forme un objet) soit à produire des régressions infinies qui donne des anomalies davantage sur le plan conceptuel que visuel. Pour l'autoréférence graphique, la régression infinie peut avoir une allure explicite, c’est-à-dire que la représentation est évidente à comprendre, on sait ou démarre l'image et qu'elle est infinie. Dans d'autres cas, la régression infinie est dite implicite, elle suggère une réflexion et remet en question l'interprétation du spectateur.

 

Voici un exemple même d'autoréférence graphique explicite. Il y a une régression à l'infinie de l'image. Bien sûr, dans la pratique l'image se termine par un gros point noir. Sur un écran d'ordinateur, il sera plus ou moins possible de voir une limite plus éloignée grâce un effet de loupe en fonction de la résolution de l'image.
Dans ce second dessin dessin, les deux serpents se mangent à l’infini. Il s’agit ici d’un exemple de régression implicite (suggérée).

 

Dans ce dessin le nez est dessiné mais il forme aussi les mots nose, à l’horizontal, et smell, à la verticale.

 

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