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Introduction :
    

        L’œil en latin se dit « ox » et c’est de lui que dérive les mots "atroce" (Atrox : horrible à voir) ou "féroce" (Ferox : qui a l’œil fier, farouche). Une des premières découvertes sur l’œil en occident est d’avoir compris que ce n’était pas l’œil qui « envoyait » la lumière, mais qui la recevait . L'oeil, une merveille de la nature, un des organes les plus perfectionnés de notre corps. Miroir de nos émotions et de nos pensées secrètes, l'oeil est une caméra réflexe très perfectionnée composée de 13 éléments. Elle est une sphère d'environ 25 mm de diamètre. C'est un organe mobile contenu dans une cavité appelée globe oculaire, qui lui empêche tout mouvement de translation (avant-arrière), mais qui lui permet la rotation grâce à des muscles permettant d'orienter le regard dans une infinité de directions. C'est ce qu'on appelle le champ visuel, qui peut atteindre 200°.

 

La Physiologie de l'œil :

       La physiologie de l’œil est à la fois assez simple et très complexe. Simple, quand on considère l’œil comme une sorte d’appareil photographique : il y a là un système de lentilles transparentes, projetant sur l’écran rétinien une image. En réalité, un tel phénomène est déjà un prodige de la nature, qui construit ce système optique, avec – on le sait maintenant – des performances physiques dépassant largement les possibilités de la technologie moderne. Complexe, quand on pense que l’œil est capable d’accommoder instantanément son système optique selon la distance de l’objet observé ! Lorsqu’on sait que, si la sensation visuelle obéit aux lois générales des sensations, elle le fait avec une certaine originalité qui s’exprime par l’étendue du registre d’intensité lumineuse qu’elle peut apprécier ou supporter et par l’étendue de la gamme des couleurs perçues. Il n’a pas été facile de comprendre comment le grain de lumière, ou photon, se transformait en cette sensation lumineuse si finement analysée. L’exploration de la fonction visuelle n’est donc pas terminée malgré les travaux modernes. On a même découvert l’existence des trois pigments responsables de la sensibilité rétinienne aux couleurs fondamentales : rouge, vert, bleu.

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