Classification
des éléments optico-géométriques
La
mise en relation de grandeur : |
De
nombreuses illusions produisent une mise
en relation de grandeur des éléments
de la figure. Il en résulte généralement
un effet de contraste : la grandeur apparente
des éléments les plus grands
est surestimée par comparaison
au plus petit et inversement. Le cas le
plus évident est sans doute lillusion
de Titchener (ci-desosus) où le
cercle central de la configuration de
gauche paraît plus grand que celui
de la configuration de droite : (n'oubliez
pas de déplacer votre souris sur
l'illusion). On a cependant invoqué
à certains moments le principe
dassimilation suivant lequel, lorsque
les différences sont minimes entre
les plus grands et les plus petits éléments,
on a tendance à minimiser ces différences.
Il sensuit une assimilation dun
élément test à un
élément inducteur plus grand
(donc un surestimation de lélément
test) ou plus petit ( donc une sous-estimation
de lélément test),
alors que le contraste apparaît
lorsque la différence entre lélément
inducteur et lélément
test est plus importante.

La courbure
des arcs de cercle :
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La
courbure des arcs de cercle varie en fonction
de leur longueur. Les arcs court sont
vus plus plats que les arcs longs comme
nous pouvons le remarquer sur l'illusion
ci-dessous où les trois lignes
semblent avoir des courbures différentes
alros qu'elle ont la même la courbure.

Les
illusions dues à des effets dangles
sont très nombreuses et elles sont
sans doute parmi les plus spectaculaires.
Les scientifiques se sont appuyés
sur deux principes pour les expliquer.
Tout d'abord, nous avons tendance à
sur-estimer les angles aigus et a sous-estimer
les angles obtus. Nous avons qualifié
ceci de principe dorthogonalité,
étant donné quil sagit
dans chaque cas dune tendance à
ramener langle vers un angle droit.
Ce principe permet dexpliquer facilement
les illusions de Zöllner (ci-dessous,
à droite) où les lignes
obliques ne semblent pas parallèles,
alors quelles le sont et de Hering
(ci-dessous, à gauche) où
les deuxsegments rouges semblent incurvées,
alors quelles sont physiquement
droites et parallèles., mais il
peut aussi sappliquer à lillusion
de Poggendorff et à celle de Müller-Lyer
(page
1). Dans l'illusion de Zöllner,
les lignes nous paraissent déformées
à cause des petites lignes qui
forment le graphisme secondaire.

Le
second principe concerne la tendance que
lon a à sur-estimer les côtés
dun angle obtus et à sous-estimer
ceux dun angle aigu. Dans ce cas,
lillusion de Müller-Lyer pourrait
encore servir dexemple.
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